Jeton énigmatique d'Hercule.

Salut.
Ce jeton pèse 6,37 grammes et mesure 27 millimètres de diamètre.

Sur l'avers est Hercule buvant avec des serpents dans ses mains.
On dirait que c'est sur un aigle.
Tu peux lire "HEVREVX PAR MOY MESME"

Sur le revers, Hercule est vu en train de tuer l'hydre avec son club.
Tu peux lire "IE NEN LAIRAY PAS VNE"



Il n'apparaît pas dans le catalogue Feuardent.
La seule chose que je trouve sur Internet est sur cgb.fr Numismatique Paris.
https://www.cgb.fr/louis-xiv-le-grand-ou-le-roi-soleil-hercule-contre-les-serpents-et-lhydre-ttb,fjt_275213,a.html

Je ne trouve pas plus d'informations.
Où puis-je trouver plus d'informations?
Merci.

Salut.

Le site Web du CGB n'est pas à jour.

Son jeton a été vendu il y a plus de cinq ans.
J'espérais trouver de nouvelles informations.

Cordialement.

Bonjour, 
Celui-ci ne me semble pas en cuivre.

Oui, bien vu Philippe : comme assez souvent un jeton décliné dans ses variantes métalliques...

Pour le symbole d'Hercule dans les médailles et jetons, voir chez nos amis belges :

http://www.numisbel.be/1971_10.pdf

Jean Luc

Bonjour,
De "lairay", forme conjuguée en son temps des verbes laire et laier, extrait du Lexique de l'ancien français (du IX au XVème siècle) par Frédéric Godefroy. 
Désolé kirishima de t'obliger à te battre avec l'ancien français. 
Ceci pour dire que ce jeton est fort probablement antérieur à Louis XIV (mon avis personnel).
Cordialement
Philippe

Bonjour à nouveau,
Avec une bonne nouvelle, ou de quoi relancer la recherche avec un élément important.
Ayant trouvé, en ligne, un exemplaire attribué sans conviction ni preuves, et des points d'interrogation, à Louis XIV aux environs de 1700 j'ai remarque que l'exemplaire d'illustration possédait les initiales du graveur sur les deux faces.
Kirishma, le tient aussi a cette signature, visible d'un côté, moins de l'autre puisque sous le trou qui a servi à porter ce jeton en médaille au cou.
D.F. sont ces initiales, ce que j'en lis en tout cas.
Si quelqu'un en possède de telles sur ses jetons, il est invité à nous les faire partager, à peine d'encourir des coups de massue.

Hello again,

With good news, or enough to revive the search with an important element.

Having found, online, a copy attributed without conviction or evidence, and question mark a lot, to Louis XIV around 1700 I noticed that the illustration copy had the engraver’s initials on both sides.

Kirishma also holds it to this signature, visible on one side, less on the other, since under the hole that was used to carry this medal token around the neck.

D.F. are these initials, anyway what I read .

Anyone has such tokens, share them with us, if not, watch out for club conflicts.


Cordialement
Philippe

Ce jeton est attribuable à Jean-Baptiste DUFOUR (1637 - +1706 ou avant).
Ultérieurement à son issue, de mauvaises lectures, (en tous cas incomplètes) de la signature sous la forme DV//FOVR ont fait attribuer des jetons à un DV ou D.V par confusion avec des signatures existante, IDV par exemple pour Jean Duvivier.


L'existence de Jean-Baptiste Dufour est attestée par les textes, il ne fut pas moins que l'assistant de Varin, et sa fille, Anne, vendit la moitié de l'office à Georges Roettiers.
Sous la plume de Madame Inès Villela-Petit dans :





1709, 11 septembre. Vente de moitié de l’office de tailleur particulier de la monnaie de Paris et du logis en dépendant, par Anne Dufour(+1726), veuve de Guillaume Pierre Paul Labeur (+1712 ?), conseiller du roi, contrôleur des finances en la généralité de Paris, qui l’avait reçu comme partie de sa dot de Jean Baptiste Dufour, son père, à Georges Roettiers, pourvu dudit office,


1712, 17 février. Compte entre Hélène Stonehouse, veuve de Joseph Roettiers, propriétaire de moitié de l’office de graveur particulier de la Monnaie deParis*, et Georges Roettiers, son beau-fils, titulaire dudit office, pour le partage des revenus de l’année 1708, le mois de mai excepté, soit 209 livres. XIV, 204
* La veuve Labeur, fille de la veuve Dufour, apparaît encore comme propriétaire de l’autre moitié."
L'intégralité du document à:
https://www.persee.fr/docAsPDF/numi_0484-8942_2015_num_6_172_3284.pdf

N.B. Le musée CARNAVALET à Paris possède plusieurs jetons qui étayent cette attribution.



Cordialement
Philippe