Bputon a identifier

Bonsoir,
En forme de question/suggestion
L'ornement central ne peut-il être en pierre noire?
Du tissus ou du cuir a-t-il pu être utilisé en décor, tenu par sertissage?
La queue du bouton me semble être de la deuxième moitié XIXème à XXème.

Un mauvais dessin vaut mieux qu'un 10 court.

Cordialement
Philippe

Bonsoir,

Pour la date c'est XIXe, et pas plus vieux, je pense. Mais difficile à préciser plus pour moi courant XIXe (j'ai pas suffisamment d'exemples en tête, ni d'expérience en la matière, pour me prononcer en différentiel). Donc ta tranche de dates est possiblement à retenir...

Tissu ou cuir (disparu depuis) pour protéger la manche ou le col du frottement de la partie métallique, c'est certainement envisageable.

Quant à la "pierre noire" c'est intéressant. 
Georges nous dit que cela s'apparente à de la bakélite (un matériau de synthèse mis au point début XXe), mais cela ne me semble pas en être...

Je vois 3 types de matière sur la photo : au centre la partie noire, puis une fine couronne beige très claire, puis la bordure finale plus large et un peu plus foncée.

Il faudrait pouvoir disposer d'une photo de la face à la croix fleurdelisée qui soit un peu plus précise (une photo bien prise de face) : le détail de la "ligne brisée" pointé par ma flèche jaune m'intrigue...

Jean Luc

Bonjour,

J'ai rebalayé l'armorial Rietstap en entier, en mode texte (heureusement !).

Sur les 2 volumes, de près de 2500 pages utiles au total, il y a un peu plus de 110 000 armoiries répertoriées...

Sur ce nombre, seuls 20 blasons comportent "trois losanges accolés", et sur ces 20 un seul a trois losanges accolés "surchargés chacun d'une étoile ou molette". 

Dans le texte, plus généralement, il n'a été trouvé aucun losange accolé (que ces losanges soient au nombre de 2, 3, 6, 9 ou de tout autre nombre) qui soit "surchargé" d'un quelconque symbole, autre celui du cas du blason identifié (seul cas de surcharge d'un losange accolé par un symbole).

Il s'agit de celui de la "famille Everaert, Everard ou Evrard" originaire des Flandres, région de Gand.

Deux hypothèses :

On est bien en présence d'une paire de boutons d'un lointain (?) descendant de cette famille ;

On est présence de quelqu'un qui a fait graver (ou a acheté ?) de tels boutons à "image purement fantaisiste" pour lui... donc sans lien avec ladite famille.

Jean Luc

Superbe définition, je vous remercie pour ce travail
Je vais vous soumettre un blason d'alliance trouvé  dans le département de la Loire
Merci encore pour ce travail

Ah Jean-Luc,
que cette "image purement fantaisiste" va bien souvent aux fabricants de bouton.
Pour et de mémoire un dénommé Lourenceau (ou approché sur un registre de recensement communal), a été, à Paris, fabricant de boutons avec pierre noire (probablement breveté).
Quant au motif à la croix, il peut être dénommé croix chrétienne. On le retrouve dans de nombreuses réalisations métalliques (i.e. fer forgé), ornements de sépultures, crucifix et calvaires, jalons de chemins de pélerinage. 
Mon premier sentiment avait été de le penser Italien ou Espagnol, rien trouvé de ces côtés là.
Cordialement
Philippe

Ah, Philippe : belle photo des flèches de la Cathédrale de Chartres, si je me souviens bien...

Et belle mise en juxtaposition de la croix avec les flèches.

Tu cites les croix des chemins de pélerinage...

Coïncidence ou pas, et si celui qui avait perdu les boutons état en chemin d'un dit "pélerinage"...


Jean Luc

Pas "état" : mais "était" en chemin

Tu as bon souvenir, Chartres pas celui de Bretagne.

Double bokeh premier et arrière-plan à  6 400 ml. Altitude 114 ml pour le clocher nord (droite) et 103 ml pour le sud. Impossible de faire reposer les bras de la croix sur les 2 pointes des tours.

Chemin de pèlerinage jusqu'à N.D de Chartres surmontée d'un Saint Michel girouette pour trouver la direction du mont Tombe, pour les plus courageux.

Les objets trouvés au bord de ces chemins font plutôt montre de grande pauvreté et détresse des pèlerins qui venaient chercher la guérison ou le salut.

La solution pourrait être dans la pierre d'un édifice dans un rayon proche, encore que pour moi nous sommes déjà dans un âge avancé du chemin-de-fer.
Philippe

J'avais pas réalisé que la croix (premier plan) et les tours (arrière plan) pouvaient être aussi éloignées entre elles, l'effet de relative netteté sur les deux plans "à la fois" réduisant cette impression de distance...

La solution pourrait être dans la pierre d'un édifice dans un rayon proche : je vais méditer cette phrase...

Bonne soirée

Jean Luc

L'ordre des plan
Premier plan herbes
Zone de netteté (théorique) maxima: la croix
Arrière plan les tours.
Objectif 600 mm, F4, 1/160s. 27 juillet 16h43 face à un soleil voilé de m...

Bonjour Philippe,

Je me suis dit (en fonction des tours, différentes) que tu as peut être pris cette photo à partir d'un lieu situé dans le secteur nord-est de Chartres : Saint-Prest, Jouy, et environs...

Jean Luc

Bonjour Jean-Luc,
Pas loin du tout, géographe, est-nord-est plus précisément. 
48.4784, 1.5636 je ne sais pas si c'est du Lambert III ou du normalisé.
Un Cassini y a habité, le fils de François-André Isambert, Lubin Isambert.
né le 15 mars 1796 à Lèves (Eure-et-Loir). Cultivateur et marchand tuilier à la Folie Marié le 5 juin 1824 à Chartres avec Aspasie Elisabeth Antoinette Judith Fichot. Décédé le 15 décembre 1876 à Chartres (Eure-et-Loir), âgé de 80 ans. 
Si tu ne trouves pas j'ai un rébus historique en magasin, cette commune est si riche d'histoire.
Cordialement
Philippe

Coltainville ? Avec peut être une des croix du cimetière en 1er plan (pas celle-ci) :

Non plus de 6 100 m.
Mais là, ce qu'il reste du château de Javercy, jadis occupé par André Félibien sieur des Avaux et Javercy, et non Félicien comme on le voit souvent écrit.
« Bene facere et vera dicere » sa devise.
Les frères Goncourt parle cette commune (que tu dois trouver) dans leur journal.
Cordialement
Philippe

Donc Senainville (j'ai mal calculé la distance !) :

"Entrer dans Senainville et continuer D106.2 sur 180 mètres... Au rond-point, prendre la 1ère sortie sur Boulevard des Frères de Goncourt" (dixit Mappy !)


Jean Luc

Nenny, 
Eugène Boudin y a peint six toiles et non trois comme indiqué sur la W référence participative,
Хаим Соломонович Сутин, une (deux version) qu'outre Atlantique on nomme "A house at....", je te laisse compléter,
La réserve est pleine d'indiceS, ne fait pas le forcing! Lol

Gasville-Oisème, alors (plus près, alors que de Coltainville j'étais parti plus loin à Senainville).

Oui, riche patrimoine.

Je voyais cela plus loin de Chartres, et plus en campagne.

Jean Luc