bonjour Nemausus ,
rien à voir avec le monogramme de ta bague ..
juste sur l 'origine sur les oboles ..
j 'ai trouvé ca : le A brisé sur les oboles provient des productions locales d 'oboles de Glanon .
Les productions “locales” Ainsi, au sein de la Gaule du sud-est, un certain nombre d’entités commencent à émettre leur propre numéraire. L’une des premières fut probablement la Glanon gallo-grecque qui va émettre à la fin du IIe siècle une drachme et une obole à son nom (fig. 7), (Mescle et Chevillon 2013). Détail révélateur, le portrait de la divinité de la source présent sur la drachme ne s’inspire pas d’un prototype massaliète. Il reprend la tête de Tanit représentée sur un double-shekels carthaginois frappé peu avant la chute de la cité en 146. Pour le revers, qui comporte un taureau bondissant avec les pattes pointées en avant, on peut constater que cette position de l’animal n’apparaît pas à Massalia. Les oboles de Glanon se scindent en deux variétés : la première avec le A à barre brisée et la deuxième avec le A à barre droite et globule sur un rayon. Elles présentent toutes dans le cou le même monogramme que celui observé sur la drachme. On constate, sur le premier coin de revers de la variété 1, une rare spécificité qui confirme la volonté de la ville de se distinguer de la forte influence de sa puissante voisine grecque. A priori, on trouve la marque classique de l’atelier grec de Marseille MA. Cependant, un examen plus détaillé montre que le M est constitué de deux lettres bien distinctes : un G (gamma) et un L (lambda) (voir fig. 7 : agrandissement). La forme du gamma est bien respectée, avec sa branche horizontale plus courte et bien perpendiculaire à la première et les deux lettres sont clairement séparées. La manière subtile selon laquelle l’inscription est gravée suggère qu’elle n’était pas faite pour être vue et comprise par tout le monde. La pseudolettre M a donc permis au graveur de maquiller la légende afin de discrètement inscrire la légende ΓΛΑ. L’intention était donc manifestement de faire apparaître la première syllabe de l’ethnique des Glaniques (ΓΛANIKΩN).
@++ buse