Instauré au IIe siècle ap. J.-C., le diocèse de Lyon (Dioecesis Lugdunensis en latin), est l'une des plus anciennes circonscriptions ecclésiastiques de France. Son tout premier évêque est Saint Pothin, qui souffrit les persécutions de Marc Aurèle en 177. De ses persécution on dénombre 48 martyrs, dont Saint Pothin. Ce sont les martyrs de Lyon, qui est le premier groupe de chrétiens connu en Gaule. Au Moyen-Age, outre son autorité spirituelle, Lyon exerça aussi une autorité temporelle. Ainsi, elle a administré un territoire (la ville épiscopale et ses environs), et a été détentrice des droits régaliens (droit de justice, de lever une armée et de battre monnaie) à la suite de la dévolution à la famille royale de la fonction épiscopale). Le diocèse de Lyon est élevé au rang d'archidiocèse métropolitain dès le IIIe siècle. L'Église de Lyon jouissait également de la seigneurie de Saint-Barnard que Guichard V, sire de Beaujeu, lui avait aliéné avec toutes ses dépendances, moyennant 6 050 livres au mois de mai 1264 et ce jusqu'en 1599, époque où elle l’aliène à Martin de Covet, seigneur de Montribloud. À la fin de l'époque moderne, le diocèse est divisé en vingt archiprêtrés. Entre 1801 et 1822, il couvre 3 départements (l'Ain, la Loire et le Rhône)En 1822, le siège épiscopal de Belley est rétabli pour le département de l'Ain et l'archidiocèse de Lyon réduit à ceux de la Loire et le Rhône. En 1970, le siège épiscopal de Saint-Étienne est érigé pour deux des trois arrondissements du département de la Loire : celui de Saint-Étienne et celui de Montbrison. Depuis 1970, l'archidiocèse de Lyon ne couvre plus que le département du Rhône et l'arrondissement de Roanne.